Jean-Marie Bockel prône un «profond renouvellement» de l'action au Proche-Orient

Publié le 23 Juin 2015

Jean-Marie Bockel, porte-parole de l'UDI, publie une tribune dans la presse égyptienne mercredi et participe le même jour à une conférence à Paris, au Sénat, où sera évoquée la lutte contre l'extrémisme musulman.

«À force de fractures, de bouleversements et de crises, la profonde nouveauté des enjeux de la région appelle désormais à un renouvellement tout aussi profond des cadres d'analyse et d'action.» Ces mots sont signés Jean-Marie Bockel, sénateur UDI du Haut-Rhin, et extraits d'une tribune à paraître mercredi dans la presse arabe. Dans ce texte publié dans le quotidien arabe le plus diffusé dans le monde, al-Akhbar al-Yawm (Égypte), le porte-parole de l'UDI chargé des questions internationales, appelle à la nécessité de renouvellements concernant le Proche et le Moyen-Orient. Il propose notamment un «grand plan économique» sous l'égide de la Banque mondiale. «Laisser un pays s'enfoncer dans la pauvreté, c'est favoriser le développement d'une poudrière, particulièrement pour le Moyen-Orient, qui compte 100 millions de jeunes entre 15 et 29 ans!», souligne-t-il.

Seconde priorité, Jean-Marie Bockel évoque une «politique globale de cogestion des flux migratoires». Jugeant «irréaliste» l'idée d'une politique de quotas soutenue par la Commission européenne, il prône plutôt une politique de «répartition des réfugiés des régions touchées par les conflits actuels, proportionnellement aux capacités de chaque pays et sous l'égide du Haut-Commissariat aux réfugiés».

«Favoriser» un partenariat avec le Sultanat d'Oman

«La normalisation des relations entre l'Iran et le reste de la communauté internationale est nécessaire à la stabilité régionale»

Jean-Marie Bockel

Le sénateur propose également une «coalition de puissances régionales», telles que l'Égypte ou l'Arabie saoudite, susceptibles de développer des «stratégies d'intervention» là où un «leadership arabe» lui semble souhaitable. Il évoque aussi, «si ces pays le jugent nécessaire», un «support logistique et de renseignement en provenance des puissances occidentales dans le cadre d'une coalition multilatérale (idéalement sous l'égide des Nations Unies), incluant le cas échéant des frappes aériennes.» Évoquant la crise au Yémen, il juge que la France devrait «favoriser» un partenariat avec le Sultanat d'Oman, «le plus à même de favoriser l'émergence d'une véritable coalition ouverte autour de la péninsule arabique». Un tel partenariat permettrait à la France de se «repositionner» en Iran. «La normalisation des relations entre l'Iran et le reste de la communauté internationale est nécessaire à la stabilité régionale», plaide l'ex-secrétaire d'État à la Défense de Nicolas Sarkozy.

Au moment où cette tribune est publiée mercredi sous le titre «Proche-Orient, Moyen-Orient: pour une nouvelle doctrine de coopération», une conférence se tiendra à Paris au Sénat à l'initiative de l'Observatoire des études géopolitiques dirigé par Charles Saint-Praud et Nader Allouche, journaliste-consultant franco-libanais. Dans cette conférence, à laquelle participera Jean-Marie Bockel, seront abordés divers sujet, de l'islam républicain à la lutte contre l'extrémisme musulman. Les organisateurs ont convié Oussama Nabil, directeur de l'Observatoire des extrémismes religieux à l'Azhar (la Grande mosquée d'al-Azhar est considérée comme la plus grande autorité de l'Islam sunnite dans le Monde), Samy Mandour, directeur du département d'études françaises, et Mgr Philippe Bordeyne, recteur de l'Institut catholique de Paris. Muhammad Moussaoui, président de l'UMF (l'Union des Mosquées de France), sera également présent.

Rédigé par Section UDI Asnières sur Seine

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