Borloo propose "un programme républicain national de redressement"

Publié le 5 Mai 2013

PARIS, 04 mai 2013 (AFP) -

Le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, a annoncé samedi sur RTL qu'il proposerait lundi "un programme républicain national de redressement" en dix points "sur lesquels les Français sont d'accord et toutes les forces politiques peuvent être d'accord".

"Je proposerai lundi, non pas une union nationale, mais un programme républicain national de redressement" en "dix points sur lesquels (...) je suis convaincu qu'avec un tout petit peu de bonne foi (...) les Français sont d'accord et toutes les forces politiques peuvent être d'accord", a déclaré l'ex ministre.

Il a souligné que ce programme porterait sur la manière de "relancer l'emploi", "arrêter la dégradation industrielle", "réduire les déficits" et "donner une deuxième chance à ceux qui sont en grande précarité".
Pour M. Borloo, il n'y aura "pas confusion" car ces mesures portant sur "dix points de salut public" peuvent être prises sans remettre en cause les appartenances politiques des uns et des autres: "la gauche reste la gauche, l'extrême gauche reste l'extrême gauche, le centre reste le centre, la droite reste la droite..."
Jean-Louis Borloo propose que chaque groupe parlementaire désigne un représentant pour négocier au Sénat et à l'Assemblée nationale avec "deux présidents (ceux des deux assemblées) facilitateurs". Le calendrier serait "précis, en 8 semaines".
"Dans les couloirs (de l'Assemblée et du Sénat, ndlr), on est d'accord", en public, "on est dans des postures", a-t-il dit.
Alors que la Commission européenne a accordé un délai de deux ans à la France pour ramener ses déficits publics à 3% du PIB, M. Borloo s'est montré sceptique quant à la capacité du gouvernement à y parvenir.
"Je ne vois pas à partir du moment où on a asphyxié l'économie française comment on a une chance quelconque de réduire ces déficits, car c'est l'activité économique qui réduit les déficits", a-t-il dit.
Pour lui, "le pire du pire" dans la situation actuelle est qu'on "a le sentiment que la politique (menée) n'est pas globalement soutenue par le gouvernement". "Et ça, c'est très inquiétant".
"On a le sentiment qu'il (François Hollande) est pas cap'".
Le député du Nord a estimé que le chef de l'Etat avait fait "au départ plusieurs erreurs majeures". "Il a alourdi la fiscalité des entreprises et des ménages et nous entrons en récession (...) il a créé la méfiance dans son propre électorat sur les heures sup (...) il y a un climat de colère de son propre camp", a-t-il dit, citant Florange et Petroplus.
"Le fond de l'histoire, c'est où va-t-il?", a jugé le président de l'UDI.
sm/ed

Rédigé par Section UDI Asnières sur Seine

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